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Comment nourrir son octodon ?

La nourriture est l’un des piliers de la santé du dègue, car elle influe sur son bien être mental et physique. Un animal qui mange des aliments adaptés rencontrera moins de problèmes de santé, notamment dentaires. En effet, les pathologies dentaires représentent en moyenne 60% des consultations vétérinaires((Diseases_in_pet_degus_A_retrospective_study_in_300_animals)) chez les dègues. Cela peut-être induit par l’âge, la génétique, mais surtout par l’alimentation. Il est donc indispensable, pour le bien être de nos compagnons, de savoir bien nourrir son octodon. Grâce à des aliments variés et adaptés aux besoins de l’espèce. Cela passe par plusieurs critères, que ce soit le taux de fibre, la variété des aliments, ou encore le foin. 

L’alimentation de l’Octodon degus dans la nature

Octodons degus dans la nature.
Octodons degus dans la nature.

L’octodon est un herbivore folivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit principalement de feuillage. À l’état sauvage, il se nourrit de nombreuses plantes et buissons, en fonction de son environnement proche. Au fil des saisons, il sélectionnera ses aliments en fonction de leurs teneurs en protéines((Nutrition and Behavior of Degus (Octodon degus))). De manière générale, son alimentation est composée de graines, écorces, tiges et feuilles. Les graines représentent entre 20 et 60% de son alimentation, notamment pendant la saison sèche((Feeding Ecology of Two Chilean Caviomorphs in a Central Mediterranean Savanna)). Étant l’un des rongeurs les plus communs du Chili, son rôle écologie est très important pour la santé des écosystèmes. Pour en savoir plus, consultez notre article sur l’alimentation de l’octodon au Chili.

Nourrir son octodon en captivité : un vrai défi

En captivité, l’alimentation des octodons doit relever plusieurs défis. Le premier est un équilibre alimentaire, proche des besoins physiologiques de l’animal. Or, on connait encore assez mal ses besoins réels. Le second est la quantité, qui doit être adaptée. L’obésité et le surpoids posent de nombreux problèmes de santé et sont de plus en plus communs . À ce jour, plus de la moitié des chiens et des chats de compagnie sont au moins en surpoids, voire obèses((What’s causing obesity in pets and what can we do about it?)). Ces comportements sont souvent liés à la recherche d’affection du propriétaire, qui donne trop de nourriture((Similarities between obesity in pets and children: the addiction model)). Cela peut aussi être créé par un stress intense. Ce comportement de dépendance alimentaire est dangereux également pour les rongeurs((Obesity in Pets – One Health and Animal Welfare Considerations)), qui ont moins de possibilités de déplacement en captivité((Growing Incidences of Obesity in Pets and its Long term Effects)). L’octodon y est particulièrement réceptif, à cause de sa sensibilité naturelle au diabète. De plus, l’alimentation est aussi importante d’un point de vue comportemental. Il s’agit de rechercher sa nourriture, de dépenser de l’énergie dans cette recherche, pour être, en quelque sorte, “récompensé”. Cela occupe une majeure partie de la journée des degus. Mais en captivité, bien souvent, la nourriture est toujours sous leur nez, dans une gamelle. Enfin, et c’est le plus grand défi à relever en captivité, il s’agit d’adopter une nourriture adaptée aux besoins dentaires des octodons. La plupart des aliments sur le marché ne sont pas adaptés, voire dangereux.

Les besoins des dègues

L’Octodon degus est un animal qui se contente de peu. Il mange principalement des tiges et des feuilles, qui lui apportent les nutriments et fibres nécessaires à la survie. De plus, il se nourrit de graines pour leur teneur énergétique. Il peut vivre dans de nombreux écosystèmes, parfois jusqu’à 2000 mètres d’attitude, dans la cordillère des Andes. Son corps s’est adapté aux sécheresses des hivers et à l’humidité des étés.

La quantité

Les degus sont de petits rongeurs, qui ont besoin de manger tout au long de la journée, avec un transit en continu. Cependant, en captivité, la plupart d’entre eux ont un poids trop élevé. Cela est lié à une alimentation trop riche et à un manque d’activité. Il est alors indispensable de limiter la quantité de nourriture proposée aux octodons. Le foin permettra de soutenir le système digestif qui fonctionne en continu. Il faut limiter l’apport de nourriture à 20g/jour par octodon.

Fibres

Dessin d'Octodon degus
Illustration par Claire D.

Les fibres sont très importantes pour les dègues. En captivité, il est conseillé de lui donner des aliments avec un grand minimum de 15% de fibres, mais il est préférable d’augmenter considérablement ce taux, et de tendre vers 25 à 30% de fibres. En effet, elles lui permettent de réguler son transit intestinal, mais aussi d’assimiler des nutriments des plantes. Il préfère ainsi les feuilles fraîches, plus riches en azote((Nutrition and Behavior of Degus (Octodon degus))). Ces fibres sont également une source d’énergie pour les dègues. Grâce à leur digestion lente, elles lui apportent un “carburant” essentiel à long terme, contrairement aux sucres rapides. En captivité, il a besoin d’un apport conséquent de fibres et cela passe par le foin, mais également par les différentes plantes que l’on peut distribuer dans les rations. Les aliments comportant de longues fibres lui permettent également d’user ses dents((Dentistry in Hypselodont Small Animals: Guinea-pigs, Degus and Chinchillas)), qui poussent en continu, comme tous les rongeurs. Les degus sont naturellement coprophages. Ils ingèrent leurs crottes, à hauteur de presque 40% d’entre elles((Nutrition and Behavior of Degus (Octodon degus))). Cela leur permet de récupérer nutriments et fibres de la précédente digestion. L’appareil digestif de l’Octodon degus est spécifique et nécessite un régime élevé en fibres.

Les fibres insolubles, contrairement aux fibres solubles, ne se dissolvent pas dans l’eau et participent à la bonne santé digestives. On peut y retrouver la lignine, la cellulose et l’hémicellulose.
Les fibres solubles se dissolves dans l'eau et deviennent visqueuses à son contact. On peut y retrouver notamment les pectines, les gommes et les mucilages. En devenant visqueuses, elles permettent de limiter l'absorption des glucides et peut même éviter des pics de glycémie.

Protéine

L’octodon a besoin d’un taux de protéine moyen. Cela lui permet de maintenir son corps en bonne santé. Idéalement, ce taux se situe entre 15% et 18%. Les protéines jouent un rôle important pour la bonne santé des muscles, mais aussi pour le bon fonctionnement de l’organisme (système immunitaire((Immunobiologie de Janeway)), digestion). Cependant, le taux de protéines ne doit pas être trop élevé. En effet, elles peuvent causer des problèmes de santé importants((High-protein diet affects circulation)) : d’une part, la consommation excessive de protéine peut augmenter le taux de glucose dans le sang, ce qui est dangereux pour les octodons.
D’autre part, la surconsommation de ces dernières ont tendance à aggraver ou créer des problèmes de météorismes. En effet, les protéines peuvent rendre le contenu de l’estomac plus collant, et avec l’humidité et certains aliments, notamment les légumineuses, cela peut créer une mousse. Cette mousse emprisonne des bulles d’airs des gaz liés à la digestion et peut ne pas être expulsé, ou difficilement, créant ainsi un gonflement abdominal qui peut être mortel.

Lipide

L’alimentation est aussi constituée de lipides. Il s’agit de la teneur en “graisse” absorbée par l’organisme. Celle-ci permet de stocker l’énergie nécessaire à faire fonctionner le corps, mais elle est également importante pour la bonne santé de l’organisme. Les lipides contribuent à la bonne santé des cellules, à la production de certaines hormones, etc. Pour nourrir correctement son octodon, il convient de lui proposer entre 3 et 7% de lipides dans ces repas. En effet, à l’état naturel, il ne trouve ces lipides via les graines, noix et autres aliments présentant des lipides de manière plus conséquente. 

GNS

Les glucides non structurels (GNS) sont les sucres rapides présents dans l’alimentation. Ce taux n’est quasiment jamais indiqué sur les aliments pour animaux, mais s’avère important pour obtenir une alimentation équilibrée pour son octodon. Les GNS sont une source d’énergie rapide, qui est importante, mais doit se compléter avec le taux de fibres. Ainsi, une surconsommation d’aliments contenant des niveaux élevés de ces glucides pourrait être préjudiciable aux organismes microbiens de l’intestin postérieur. Cela conduit alors à de nombreuses maladies((Nutrition and Behavior of Degus(Octodon degus))), comme le diabète((Cataract prevention in diabetic Octodon degus with Pfizer’s sorbinil)), l’obésité, … Malheureusement, le seuil spécifique à partir duquel les maladies se manifestent n’est pas connu. Mais les degus sont sensibles au diabète de type 2((From genes to cognition: Octodon degus , an animal model for AD translational research: Developing topics)) et peuvent rapidement développer des cataractes((Diabetic cataracts and flavonoids)), souvent en quelques semaines((Cataract Prevention in Diabetic Octodon Degus with Pfizer’s Sorbinil)). Car si l’octodon n’est pas naturellement diabétique, il produit l’insuline de manière beaucoup plus lente que d’autres espèces, et si un écart ne sera pas fatal, il met longtemps à pouvoir produire assez d’insuline pour absorber le prochain excès. Si des aliments sucrés sont donnés de manière régulière, il sera alors incapable de réguler le taux de sucre, et pourrait développer du diabète.
Il est donc indispensable de limiter ces sucres (glucose, fructose, maltose, lactose, …) en bannissant les aliments qui en contiennent beaucoup, comme les fruits ou certains légumes.

Les taux de GNS sont souvent omis des aliments industriels, mais il est possible de les calculer très globalement, en retirant les protéines, les lipides, la cendre et les fibres. De manière générale, il convient de viser un niveau de GNS bas, autour de 30%.

Octodon degus dans un arbre.
Octodon degus dans un arbre.

Calcium

Le calcium, ainsi que son ratio Ca:P est l’un des piliers de la santé des dègues. Pour bien nourrir son octodon, il faut prendre en compte ses besoins. Étant un rongeur, ses dents poussent continuellement. Malheureusement, cela pose de nombreux problèmes de santé, notamment des malocclusions, qui conduisent parfois à la mort de l’animal. Cela est principalement dû à une mauvaise alimentation et à une teneur trop faible en calcium. Le calcium permet ainsi aux dents de se former correctement. 60% des consultations vétérinaires chez les octodons concernent des problèmes dentaires et ce taux monte jusqu’à 76% pour les octodons âgés de 2 ans et plus((Diseases_in_pet_degus_A_retrospective_study_in_300_animals)). La plupart de ces malocclusions et odontomes sont liés à une mauvaise croissance des dents, ce qui reste évitable.

De plus, le calcium ainsi que le ratio Ca:P joue aussi un rôle indispensable à la bonne santé rénale des O. degus. En effet, un déséquilibre dans ce ratio, avec un taux de phosphore trop élevé et trop peu de calcium dans le régime alimentaire mène à l’apparition de malocclusions dentaires et de néphrocalcinoses (problèmes rénaux liés à la présence de calcium dans les tissus) sévères((Impact of a high-phosphorus diet on the sonographic and CT appearance of kidneys in degus, and possible concurrence with dental problems)).

Le taux de calcium idéal se situe entre 1 et 1,2%. Il doit également être calculé pour avoir un ratio de Ca:P  minimal de 1,6:1. Cependant, il convient de viser un ratio optimal de 2:1((Impact of pelleted diets with different mineral compositions on the crown size of mandibular cheek teeth and mandibular relative density in degus (Octodon degus))). Un ratio plus bas a des effets dévastateurs sur les dents des octodons et peut conduire à la mort de l’animal((Impact of a high-phosphorus diet on the sonographic and CT appearance of kidneys in degus, and possible concurrence with dental problems)).

Octodon degus enceinte
Brindille, mangeant un granulé.

Phosphore

Le phosphore est un élément chimique que l’on retrouve dans les aliments. Celui-ci peut avoir un effet dévastateur sur la santé dentaire des octodons. La plupart des marques n’indiquent pas la teneur en phosphore de leurs produits, mais elle est généralement trop élevée par rapport à la teneur en calcium. Le taux de phosphore doit être calculé en fonction du taux de calcium pour atteindre un ratio Ca:P de 2:1. Si l’alimentation contient 1% de calcium, alors le taux de phosphore doit être de l’ordre de 0,5%.

 

GNS Fibre Protéine Graisse Calcium Phosphore Ratio Ca:P
30 % ⩾ 25 % 15 % à 18 % 3 % à 7 % 1 % à 1, 2 %  0,5 % 1,6:1 minimum
2:1 recommandé

Vitamines

Vitamine C

Contrairement à une idée qui se répand, il n’existe aucune preuve des bienfaits d’ajouter de la vitamine C à l’alimentation de l’Octodon degus((Nutrition and Behavior of Degus (Octodon degus))). En effet, si celle-ci est bénéfique aux cochons d’Inde, bien qu’ils partagent plus ou moins la même zone géographique, leurs régimes alimentaires diffèrent en plusieurs points. Elle n’a cependant pas d’effets négatifs quand elle est ajoutée à la nourriture avec le dosage adapté.

Vitamine D

C’est la vitamine D qui, elle, est essentielle aux degus. En effet, celle-ci est synthétisée lors de l’exposition au soleil. Or, si les degus sauvages sortent souvent de leurs terriers, en captivité, ils ne voient pas souvent le soleil directement. La vitamine D participe également au bon développement des os… et des dents((Vitamine D : effets osseux et extraosseux))! Or, l’alimentation de l’octodon en captivité est indispensable pour la santé dentaire des rongeurs. Ainsi, un supplément de vitamine D peut être approprié pour l’octodon en captivité((Contribution à l’étude des affections bucco-dentaires chez les rongeurs et lagomorphes domestiques)). Pour maintenir leurs dents en bonne santé, les octodons doivent ainsi recevoir une dose quotidienne de 25 IU de vitamine D3. La vitamine peut être distribuée de manière hebdomadaire, ou en fonction des doses que contiennent les plaquettes. Seule la vitamine D3 doit être donnée en complément, et non des mélanges multivitaminés, qui déséquilibreraient le ratio Ca:P.

La plupart des mélanges contiennent déjà de la vitamine D, ajoutée lors de leur fabrication. De plus, lorsque les plantes ou le foin sont séchées à l’air libre. Cependant, le taux peut varier en fonction des plantes et des conditions météorologiques.

Octodon degus qui mange un granulé
Illustration par Vurore

Attention toutefois, l’hypervitaminose D peut avoir un effet négatif sur la dentition de l’Octodon degus, comme chez d’autres animaux. Ainsi, un exposition à long terme à une lampe UVB augmente la croissance des dents((Impact of pelleted diets with different mineral compositions on the crown size of mandibular cheek teeth and mandibular relative density in degus (Octodon degus))), ce qui n’est pas le résultat voulu. Cependant, cela concerne des rongeurs ayant été exposés à 12h d’éclairage par jour, avec une alimentation déjà enrichie en vitamine D. Ainsi, l’ajout de vitamine D dans l’alimentation se suffit à elle-même((Impact of a high-phosphorus diet on the sonographic and CT appearance of kidneys in degus, and possible concurrence with dental problems)).

Les aliments

On retrouve maintenant de nombreuses marques d’alimentation proposant des formats adaptés à l’Octodon degus. Comme vu précédemment, nourrir correctement son octodon est complexe, car il nécessite de prendre en compte de nombreux éléments. Pour sa santé, il convient donc de choisir une alimentation variée et adaptée. Malheureusement, la plupart des aliments industriels ne sont pas adaptés et ne proposent un ratio Ca:P idéal pour les degus. Un article comparatif est disponible sur le site.

Le foin

Octodon degus qui mange du foin
Octodon degus qui mange du foin (Tambako The Jaguar)

Le foin est un élément important dans l’alimentation, bien qu’il ne dépasse généralement pas 10 à 20% de la ration. Cela s’explique par le fait que, dans la nature, les octodons préfères les plantes à feuilles, les arbustes et arbres à “l’herbe” classique. Le foin doit toujours être disponible de manière illimitée. Il est indispensable de le garder propre, par exemple dans un râtelier ouvert, ou loin des coins souillés de la litière. Les octodons mangent du foin pour se nourrir, mais s’en servent aussi pour fouiner dedans, choisir les meilleurs brins. Ils peuvent également construire des nids avec. L’accès au foin est donc important également pour son bien-être mental. 

Le foin n’a que peu d’importances sur le taux final de calcium, ainsi que son ratio. La plupart des foins ont un taux moyen de calcium et un ratio correct. Cependant, il est conseillé de proposer des foins de prairies variés. Pour ceux qui aiment proposer de la diversité dans les aliments, le foin est un moyen de proposer d’autres goûts aux octodons. Attention à ne pas varier trop souvent, car cela peut créer des problèmes digestifs. Un comparatif des types de foin est disponible sur notre site.

L’eau

Les dègues du Chili sont des animaux qui se contentent de peu. S’ils ne boivent pas beaucoup, l’eau est indispensable à leur santé. La déshydratation peut créer des problèmes de santé importants. Les octodons doivent toujours avoir de l’eau fraîche et propre à disposition. Que ce soit avec un biberon ou une gamelle. En été, il est indispensable de leur proposer également des aliments frais afin qu’ils ingèrent de l’eau via leur alimentation. Il est intéressant de noter que l’Octodon degus ne peut pas traiter le chlore. Il est important d’éviter de leur donner de l’eau chlorée au quotidien et se tourner vers des eaux moins traitées. Cependant, contrairement aux lapins, le ph de l’eau ou les minéraux ne sont pas des données importantes à prendre en compte.

Les aliments industriels

De nombreux aliments sont disponibles à la vente. Ceux-ci sont estampillés comme “spécial octodon”, mais sont très souvent loin des besoins réels de ce rongeur. En effet, après comparaison des différentes valeurs nutritionnelles de ces aliments, il s’avère qu’actuellement, il n’existe pas de solution parfaite pour les octodons au quotidien. La plupart de ces aliments proposent un ratio Ca:P catastrophique, qui entrainera à court et long terme des problèmes de santé importants. De plus, ils ne proposent pas assez de fibres((Dentistry in Hypselodont Small Animals: Guinea-pigs, Degus and Chinchillas)), indispensables à l’usure des dents et à l’appareil digestif. Ils sont également composés de nombreuses céréales, qui sont riches en glucides et donc inadaptées aux octodons. Ces aliments posent de nombreux problèmes, car il s’agit de la solution la plus simple pour nourrir son octodon. Certains vétérinaires conseillent de ne pas donner plus de 20% d’aliments industriels aux rongeurs dans le régime global((Dentistry in Hypselodont Small Animals: Guinea-pigs, Degus and Chinchillas)). 

Octodon degus qui mange.

Le SAB Degu Mix

Alors vient la question de comment nourrir son octodon facilement en captivité? La réponse est malheureusement que cela n’est pas nécessairement facile. En effet, de nombreux paramètres rentrent en compte pour atteindre l’alimentation idéale. Cependant, la communauté internationale s’est penchée sur le problème et a pu proposer la création du SAB degu-mix. Il s’agit plus qu’un mélange, d’une manière précise et idéale pour nourrir ses degus. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article à ce sujet : SAB Degu Mix – La nourriture saine des octodons

Conclusion

Octodon degus qui mange des plantes

L’alimentation des octodons influe directement sur leur santé, physique et mentale. Une alimentation adaptée à l’espèce permet d’une part d’éviter les problèmes de diabète, ainsi que les autres maladies liées, mais aussi les problèmes dentaires, qui sont très importants chez l’octodon. D’autre part, le fait de manipuler des aliments frais et d’avoir accès à une grande variété de plantes est bénéfique pour les rongeurs. Leur comportement sélectif, mais aussi la manière de manger leur permet alors de s’épanouir pleinement. C’est pourquoi il est aussi intéressant de ne pas utiliser de gamelles, mais de disperser et cacher au maximum la nourriture. Il peut paraitre difficile de mettre en place le régime SAB, mais une fois l’habitude prise, c’est une manière économique et appropriée de nourrir ses animaux.

Sources

 

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